DMC – l’art du fil

Publié le 06 mars 2020

A travers cette exposition, vous suivrez le fil de l’histoire de DMC, celle qui guide nos pas depuis 1746. L’art du fil selon DMC c’est apporter à chacun un brin de créativité à son quotidien ! C’est le fil rouge, mais aussi le bleu, le vert, ou le jaune, qui dessinent au point de croix un monde de couleurs pour qui sait l’apprécier. Enfin, l’art du fil selon DMC, c’est un fil noué, tressé, croisé, brodé, crocheté ou tricoté, le principal étant qu’il vous permette de mettre en scène vos plus belles idées créatives…

Cette année deux artistes sont à l’honneur : Aurélien Finance et Dorothée Haller.

Sentiment de papillon

Aurélien Finance, artiste mulhousien, a débuté ses études par un Bac Pro métiers de la mode, s’est ensuite dirigé vers l’école d’Art Gérard Jacot de Belfort, pour finalement intégrer l’école de la HEAR de Mulhouse. Aurélien s’intéresse tout particulièrement au pouvoir régénérant et destructeur des relations amoureuses, à la symbolique du mariage et ses de contradictions, aux peurs et aux phobies. Ces thématiques sont toujours abordées par Aurélien sous une dimension poétique et métaphorique.

Le projet « Sentiment de papillon » est né pendant le confinement. En apprenant à faire des brioches, l’artiste s’est inspiré de la forme et des couleurs que prenaient ces dernières au moment de leur cuisson. Des œuvres à la surface protubérante et colorée voient donc le jour. De manière métaphorique, Aurélien trouve un lien entre ses créations et les couples qui se séparent lors du confinement. Il décidera d’en produire sur une période de 4 ans, durée estimée du deuil.

Logis

Dorothée Haller, designer textile/plasticienne d’origine allemande, s’est installée en Alsace en 2010 pour y suivre des études artistiques aux HEAR de Strasbourg et de Mulhouse. Diplômée d’une licence d’Art-Objet et d’un Master Design Textile, elle s’intéresse tout particulièrement au design, à l’art, à l’artisanat et au textile. Son travail se base essentiellement sur la relation entre le corps, les vêtements, l’architecture et l’environnement, qu’elle essaie de comprendre et d’exprimer à travers diverses techniques.

Le projet « Logis » s’inspire du quartier ouvrier de Mulhouse, dans lequel résidait autrefois les ouvriers des usines textile à proximité. La structure des rues, certaines textures et couleurs sont représentées dans son travail. En tant que transfrontalière, Dorothée s’intéresse aux objets qui le sont aussi. En effet, les matières utilisées pour « Logis » sont diverses, la fonction des objets est plurielle.